Lately.
Je ne sais pas si c’est de la colère, de la tristesse, de la déception ou juste du vide. Ce sentiment de ne rien vouloir faire la nuit : pas dormir, pas parler, juste mettre de la musique et rester là, assise sur le lit. Ce sentiment de ne rien vouloir manger et de voir ce ventre déjà peu existant disparaitre un peu plus sous mes yeux. Pourtant, j’ai toujours aimé manger. Ce sentiment d’avoir besoin de supprimer tous les sms de mon portable, comme si le voir vide était une affirmation qu’il était mien. Et pourtant, quand je sors, je me surprends à trop parler, à rire pour le moindre commentaire – et wow, ce que mes jeux de mots s’améliorent c’est dingue. Je sais que je ne suis pas vide. J’ai toujours cette envie de vivre inconditionnellement, sans limites. Je vais avoir l’opportunité de le faire justement. Pile ce que je voulais. Et moi qui parlait de vivre pleinement : que ce soit en riant à en avoir mal au ventre, ou pleurer à me vider de mes larmes, je voulais tout sentir pleinement. Pour le coup je suis servie. Et tu te sens moins maline hein ? C’est moins poétique, d’un coup, quand ça inclue perdre toute ta vie ? Le truc, c’est que maintenant, avec cette perte, Lyon a l’air d’être bien trop petit. Et je ne veux pas mourir étouffée.