"Le premier jour du reste de ta vie" - et d'autres clichés de ce genre.

Elle allait écrire pour justifier ses sentiments passés,

et puis elle s'est rendu compte qu'elle était trop occupée à vivre pour s'excuser.

Et honnêtement, elle ne s'est jamais sentie aussi bien qu'en ce moment. Et elle a beau avoir mal, encore, et entendre quelques petites choses qui la dérangent, elle lève la tête et elle se sent bien. Pleine d'énergie et de rire. Pleine de danses et de secrets. Pleine de rêves et d'entrain. Et peu importe ce qu'ils disent elle se sent bien: Parce que ça ne dépend plus de mots/maux maintenant. Ca ne dépend plus que de son envie de vivre. De sauter, de courir, de rire, de s'énerver, de chanter trop fort, de se tromper, de partir dignement, de trop ressentir les choses. Et si vivre veux dire être follement amoureuse sur papier puis s'en aller pour se sentir mieux ailleurs, alors c'est le cas. Et si ça veux dire passer la nuit sur Skype et dormir toute la matinée, alors c'est le cas. Et si ça veux dire pleurer à la fin d'un livre parce que le félin meurt, alors c'est le cas. Et si ça veux dire être jugée par les autres pour les décisions qu'elle prend... Alors c'est le cas. Cette année est l'année où elle affronte sa peur et qu'elle vit pleinement. Sans honte. Sans limite. Sans regret. Alors, oui...

Elle allait écrire pour justifier ses sentiments passés,

et puis elle s'est rendu compte qu'elle était trop occupée à vivre pour s'excuser.

Et elle en est follement heureuse.